UBS Wealth Management Research publie maintenant chaque trimestre l’UBS Swiss Real Estate Bubble Index. Le niveau de l’indice du 2e trimestre 2011 indique que le marché immobilier suisse est en plein boom, mais ne forme pas encore de bulle.
Les bulles immobilières représentent un risque considérable pour l’économie d’un pays, comme l’ont constaté récemment les Etats-Unis, l’Espagne, l’Irlande et d’autres pays. En Suisse aussi, les fortes hausses du prix des maisons individuelles incitent à la prudence. Dans beaucoup de régions, les prix de l’immobilier résidentiel ont ainsi plus que doublé en une décennie.
Une bulle immobilière est-elle en train de se former en Suisse? La réponse n’est pas simple, car il est généralement difficile de reconnaître une bulle immobilière naissante. UBS Wealth Management Research lance donc l’UBS Swiss Real Estate Bubble Index (= indice des bulles immobilières) qui montrera sur une base trimestrielle le risque de formation d’une bulle immobilière sur le marché suisse de la propriété du logement.
Selon sa définition, l’UBS Swiss Real Estate Bubble Index peut, en fonction de sa valeur actuelle, atteindre l’un des cinq niveaux suivants, classés par ordre de risque croissant: baisse, équilibre, boom, risque et bulle. Au 2e trimestre 2011, l’indice présentait une valeur de 0,65, ce qui correspond au niveau boom.
A ce niveau, il n’y a pas (encore) de risque accru de correction à l’échelle nationale. Ce n’est qu’à partir d’un niveau de l’indice supérieur à 1 que nous jugeons le marché risqué. L’indice a atteint la valeur maximale de 2,5 points au début des années 1990, à l’apogée de la dernière bulle immobilière suisse.
En même temps que l’UBS Swiss Real Estate Bubble Index, UBS Wealth Management Research publie une carte de risque régionale faisant apparaître les régions à risques et les potentielles régions à risques (régions «sous monitoring»). Ces régions sont celles qui présentent un risque substantiel pour le marché immobilier suisse en raison de leur importance économique relative et de leur potentiel de correction des prix régionaux de la propriété du logement (voir figure 2).
(UBS, Communiqué de presse 30.05.11 / 3.08.2011, www.ubs.com)